Pandémie, appareils mobiles, réseaux sociaux et santé mentale

Une des conséquences principales de la pandémie que nous vivons actuellement, c’est l’isolement. Il faut rester chez soi. Que font les gens confinés à la maison qui s’ennuient? Ils flânent sur les réseaux sociaux.

Tout ce temps passé devant l’écran (petit ou grand) n’est pas nécessairement sain. L’UQAM publiait récemment un article les résultats de deux études qui démontrent que l’exposition fréquente aux réseaux sociaux augmente les symptômes de dépression et d’anxiété. En particulier, l’exposition à une source de nouvelle spécifique (comme la COVID-19) pendant plus de deux heures par jour, serait associée à un plus haut niveau d’anxiété et de dépression.

Un autre article tout aussi intéressant publié par L’UQAM, explique que ce « refuge » en quelque sorte n’en est pas un. Il a été démontré que la recherche d’un réconfort virtuel entraîne la dépendance (voir cet excellent billet sur la mobidépendance), et inévitablement l’augmentation de la dépression et de l’anxiété.

Fait inquiétant, un portrait réalisé Statistique Canada démontre que trois personnes sur quatre âgées de 15 à 49 ans aurait augmenté significativement le temps passé « sur internet » depuis l’arrivée de la pandémie. D’autant plus inquiétant que la population à laquelle on fait référence dans l’article se situe principalement dans la mi-vingtaine, âge vers lequel le cerveau termine son développement au stade d’autocontrôle.

Publié par Carl Verret

Passionné par l'informatique, la musique et la cuisine.

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