Cet anonymat qui rend invincible

Source Wikipédia

Il y a quelques années, un collègue m’a fait bien rigoler en me donnant son opinion au sujet des individus qui utilisent des faux comptes afin d’alimenter le débat sur les réseaux sociaux. En fait, c’est l’expression qui est utilisée pour décrire ce phénomène qui me fait rire. En anglais, on appelle ces identités des « sock-puppet » (marionnettes que l’on fabrique avec un bas).

Cette pratique, bien que franchement malhonnête, existe depuis de nombreuses années. Les intentions convergent autour des mêmes objectifs : mousser la popularité d’un site, biaiser la rétroaction sur un produit, alimenter un faux débat en se donnant soi-même la réplique ou encore pire, se cacher derrière un anonymat pour poser des gestes disgracieux.

Cet excellent article du site psychologies.com, résume les propos du psychiatre Michel Lejoyeux qui explique en quoi l’anonymat sur les médias sociaux permet aux individus de poser des actes qu’ils croient alors sans conséquences.

Anonymat ou pseudonymat

Pour certains pays, comme la France, la question de la levée de l’anonymat fait l’objet d’un débat animé. Alors que plusieurs réclament un cadre juridique pour les services numériques (ref. Digital Services Act de la Commission européenne visant à protéger contre les contenus illicites et la désinformation), d’autres invoqueront la liberté d’expression pour justifier l’emprunt d’identité.

Rappelons que pour certaines plateformes sociales, l’anonymat n’est pas total. Il s’agit plutôt de l’utilisation de pseudonymes et qu’il est souvent possible de retracer une personne par son adresse IP.

Je vous invite à lire cette publication de Philippe Braillard et Jérôme Koechlin qui traite justement de ce sujet.

Publié par Carl Verret

Passionné par l'informatique, la musique et la cuisine.

Laisser un commentaire

Concevoir un site comme celui-ci avec WordPress.com
Commencer